Abid Briki : je ne suis pas le représentant de l’UGTT au gouvernement
Le ministre de la fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki a annoncé dans Midi Show de ce mercredi 14 septembre 2016 qu’il est le fils de l’UGTT mais il ne représente pas la centrale syndicale au gouvernement de Youssef Chahed.
Il a ajouté que le secrétaire général de l’UGTT l’a conseillé d’accepter le poste ministériel qui lui était proposé.
Par ailleurs, Abid Briki a affirmé qu’il a accepté de rejoindre le gouvernement, chose qu’il a refusée auparavant, parce que le pays a besoin plus que jamais d’un nouveau gouvernement qui réunit le maximum de forces politiques et civiles. Il a ajouté que l’accord de Carthage a insisté sur la révélation de la vérité en ce qui concerne les assassinats politiques.
Le pays a besoin d’une réforme administrative
Sur un autre plan, Abid Briki a déclaré que la Tunisie a besoin obligatoirement d’une réforme administrative profonde et que cela commence par des législations susceptibles de barrer la route à la corruption.
Il a ajouté que le pays a besoin également d’une réforme fiscale pour que les citoyens paient leurs impôts en fonction de leurs revenus et mettre fin au régime forfaitaire dont les avocats, médecins et propriétaires de cafés et restaurants sont les grands bénéficiaires.
Abid Briki a affirmé que la lutte contre la corruption est la responsabilité du gouvernement et que ce fléau s’est répandu dans le pays et il a touché tous les secteurs. Il a ajouté que les instances, la justice et le parlement doivent jouer un rôle important pour maitriser ce phénomène.
La réconciliation économique, une nécessité
Abid Briki a estimé également que la réconciliation économique est nécessaire vu que l’Etat est dépourvu de moyens alors que l’argent est détenu par les hommes d’affaires.
Selon lui, la réconciliation devra favoriser la relance économique et débloquer certains dossiers comme ceux de Pétrofac et de la CPG et cela aura des effets très positifs sur l’économie nationale.